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(Chevasné - la Piardière)

La seigneurie de Chevasné, également appelée le Fief au Gentilhomme, fut issu de la Benâte au profit d'un cadet de la famille seigneuriale au XI° ou XII° siècle, le premier Seigneur aurait été un certain Jean de la Benâte et il se serait installé au bord de l'Erdre au lieu dit la Rivière de Chevasné.

1410. Un document daté du 28 octobre signale Jean de la Motte et Catherine de la Boismière comme Seigneur et Dame de la Rivière de Chevasné. A cette date, ils louent la métairie de Chevasné et un hébergement prés d'icelle à l'écuyer noble George Deslin et à sa Dame Michelle Fournier. Les conditions sont : A la Saint-Jean-Baptiste 17 deniers et un provendier d'avoine menue, à Noël 8 deniers, à Pâques 8 deniers. Mais, chaque samedi de Carême, il faudra aider à clore la garenne de Chevasné.

1454. Jean de la Motte et Catherine de la Boismière vivaient encore.

1461. Le 8 mars, Guillaume de la Motte conclut un marché avec des gens de Teillé

1462. Le 5 mars, il loue une maison à Saint-Mars-du-Rocher à Julien Guérin et sa femme Marguerite, à Jehan Aubry, Jehanne Aubry veuve de Colin Pigault. Il y est question du chemin d'Herviou, du ruisseau des Deux Veaux et de l'île Archère

1469. Le même Guillaume de la Motte loue une maison au prêtre Dom Bertrand Trichet à Saint-Mars-du-Rocher avec le fief des Rohards. Il meurt le 20 octobre 1472.

1473

Fermages payés à Jehan de la Motte, seigneur de Chevasné

(D'après l'aveu fait le 7 février 1473 à la baronne d'Ancenis, Jehanne de Rohan)

Guillaume Moreau Terme de l'Angevine 17 sols, 8 deniers, 1 provendier d'avoine menue

Jehan Moreau Terme de l'Angevine 10 sols (pour le fief Colas)

Jean Houel Terme de l'Angevine 2 sols, 9 deniers, 1 provendier d'avoine menue

René Challou Terme de l'Angevine 15 sols (pour le fief au seigneur)

Perrigaud Terme de l'Angevine 17 sols

Perrine Apluteau Terme de l'Angevine 17 sols, 8 deniers, 1 provendier d'avoine menue

Guillaume Guyot Terme de l'Angevine 6 sols (pour le fief Henri)

Terme de Sainte-Catherine 7 sols (pour le fief Henri)

Terme de Noël 10 deniers (pour le fief Henri)

Terme de Sainte-Catherine 7 sols (pour le bois des Guyantes)

Jean Guyot et consorts Terme de l'Angevine 12 sols (pour la sensyve Thébaud)

Terme de l'Angevine 6 sols, 3 deniers (pour le fief Saint-Pierre)

Terme de Noël 3 deniers (pour le fief Godard)

Thiénot Tuau Terme de l'Angevine 6 sols (pour la censive des Noe-Viau)

Terme de Noël Une poule

Terme de Noël 5 sols (pour la censive Rouaud)

Denis et Louis Aubin Terme de l'Angevine 6 sols (pour le fief de la Pichaudière)

Colin, Rigaud et consorts Terme de l'Angevine 6 sols, 2 deniers (pour la censive Pehu)

Jean Binet et consorts Terme de l'Angevine 6 sols, 6 deniers (pour les clans Gauthier)

Noms de personnes relevées dans le document ci-devant dans le domaine de Chevasné en Riaillé et aussi à Teillé et en Trans :

Les hoirs (héritiers) de René Verre, de Jean Garris, de Raoul Lessier, de Jean Guyot le jeune, de Thienne Tuau, de Renaud Jarrie, de Pierre Bernard, de Jehan Moreau, de René Challon, de Robin Bruneau, de Jehan Perigaud de la Haye, de Geoffroy Oignon, de Guillaume Louel, de Thomas Poullain, de Guillaume Lohier. De tous ceux là, les rentes appartenant au seigneur de Chevasné aux temps dessus sans rien en retenir et en réserver. Mais à cause de tout cela, il doit à la Baronne d'Ancenis, chaque année à la Noël, une paire d'éperons dorés.

Par contre tous ceux qui sont nommés, ci-dessus, doivent à la dite Baronne d'Ancenis chaque année à la Saint-Jean-Baptiste 5 sols appelés coutumes et comme rente de fermage 15 sols les années paires et 7 sols les années impaires. Ces rentes sont perçues par le sergent de la seigneurie de Chevasné et transmises au sergent receveur de la baronnie d'Ancenis.

 

Témoins de ce document :

Monseigneur Manuel ??? avec le seigneur Jacques de Bongérard notaire de la cour de Châteaubriant. Le sceau de la Cour de Châteaubriant a été apposé le 7 février 1473.

1473. Jehan de la Motte est donc seigneur de Chevasné et en 1480 il a le titre de noble écuyer.

1500. Le même écuyer Jehan de la Motte est à la fois seigneur de Chevasné et de Bongérard en Châteaubriant. Il a du prendre femme à Châteaubriant et vit toujours en 1521.

1540. Chevasné, appartenait au sieur Jehan de la Motte. Ce domaine comportait une sous seigneurie dite Soumeaulx qu'on appelle maintenant le Haut-Rocher et qui, en cette année 1540, appartenait au sieur René Chomard.

1555 - 1562 Succède le noble homme Pierre de la Motte, écuyer, seigneur de Chevasné et Longlée. Sa fille Renée prend la suite

1617. Le 5 juillet, Dame Renée de la Motte, fille de Pierre est appelée non seulement Dame de Chevasné mais aussi Dame de la Guyonnière, de la Ratelière et Montigny. Ces trois seigneuries sont en Poitou, actuellement Vendée. Sa mère devait être de ce pays. Cette dame est séparée de biens de son mari, le haut et puissant Claude du Plantis, seigneur du dit lieu. A cette date de 1617, la Dame Renée de la Motte, d'accord avec son beau-frère Pierre Bruneau Seigneur de Chavagnes en Poitou vend tout le domaine Chevasné à un prêtre de Nantes Messire René Vallin, aumônier et chapelain ordinaire du roi et de surplus chanoine de la cathédrale de Nantes.

Cette vente comporte une sorte d'inventaire du domaine comprenant :

Dans cet inventaire on trouve les noms de la Fresnais, la Saunerie, le ruisseau de Magart, la Colle, Bourgchevreuil, le moulin de la Haute Pierre, la Lionnière, etc. L'acte de vente fut enregistré le 17 novembre 1617 aux Plaids d'Ancenis. Le nouveau propriétaire s'empressa d'en revendre une partie, la Piardière, mais en se réservant le droit de la racheter plus tard.

1622. Ainsi la Piardière fut occupée par l'écuyer Arthur Gaudin conseiller du roi au parlement de Bretagne et garde du sceau de cette chancellerie. Le dit Gaudin mourut peu après laissant sa veuve Magdeleine Cailleteau avec sa fille Vincente Gaudin femme de Messire Charles du Boucher, écuyer, Seigneur de la Châtaigneraie, lui aussi conseiller du roi et auditeur de la Chambre des comptes de Bretagne.

1628. Le 9 mai, Messire Charles du Boucher résidant à Nantes, paroisse Sainte-Radegonde, revendait la Piardière à l'un de ses confrères nantais habitant rue Notre-Dame, Messire Michel Dubreuil, Procureur à la Chambre des comptes de Bretagne. Il en prit possession le 16 novembre après avoir versé 2.400 livres tournois.

1631. Le 28 juin, le chanoine René Vallin faisant valoir son droit à la reprise versa 2.400 livres à Messire Michel Dubreuil et rentra en possession de la Piardière. Il ne dut pas y séjourner bien souvent pendant les 28 ans qui suivirent, si bien que la maison que la maison était délabrée, quand devenu vieux, il voulut s'y retirer.

1659.Le 9 août, René Vallin posait la première pierre de son nouveau manoir, car il avait résolu de laisser la maison seigneuriale de Chevasné tombée en ruines pour la reporter à la Piardière devenue par le fait le centre du domaine. A cette occasion, il fit graver l'inscription que l'on peut encore lire à la Piardière et sur laquelle il énumérait ses principaux titres de propriété.

 

 

Inscription de la Piardière :

REGN_ CHRO

TRIVMPH_ LVDO_ XIV

PACE HISPAN. CONCES.

AN. MLCLIX NON. AVG.

RENAT. VALLIVS CONS. ET

ELEEMON. REG. ECCL. NANNET_

CANONIC. SAMMARCCII CA

VANI BVRGI CAPREOLI

MONTIS FRIGIDI AC CLVGII

DOMINUS

HVJVS DOM. FVNDAM. POS.

 

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Inscription de la Piardière - Blason de la famille de Bouëxic

 

Inscription reconstituée :

Regnante Christiano

Triumphante Ludovico XIV

Pace Hispanica concessa

Anno MLCLIX nonnis Auguste

Renatus Vallius consilarius et

Eleemonarius Regis, Ecclesiac Nannetensis

Canonicus Pammarcii ca

Vani Burgi Capreoli

Montis Frigidi ac Clugii

Dominus

Hujus domus funDamenta posuit

 

Traduction proposée :

Sous le règne triomphal du Roi Très Chrétien Louis XIV, l'année de la paix accordée à l'Espagne, l'an 1659, le 9 août, René Vallin, conseiller et aumônier du Roi, chanoine de l'Eglise de Nantes, seigneur du Haut-Rocher, de Chevasné, de Bourchevreuil, de Montfriloux et du Clos a posé les fondations de cette maison.

De ce manoir de la Piardière, il ne reste plus guère que quelques pans de mur.

1671. Le chanoine René Vallin décédé, son héritage passa à sa nièce Dame Jeanne Vallin, épouse de Messire de Montalembert Conseiller au Présidial de Nantes.

1714. Leur fille et héritière Dame Marie Geneviève de Montalembert, épouse de Messire René de Maubourcher, chevalier, seigneur de Magnain se débarrassait du domaine constitué par la Piardère, la Chevasné et le reste en le vendant pour 21.000 livres d'or à deux frères, les écuyers François et Abraham de Lavau, seigneurs de la Clartière, tous les deux Magistrats de Nantes. A l'occasion de cet achat, la remarque fut faite que le domaine de la Piardière débordait la paroisse de Riaillé par des acquisitions faites sur Teillé et Trans.

1727. Messire Abraham de Lavau, installé à la Piardière était devenu vassal du Bois de Riaillé, qui était la seigneurie d'où les autres étaient sorties. Or le seigneur du Bois, alors Messire de la Rougère était entré en contestation avec plusieurs de ses fermiers au sujet de l'exploitation forestière du Bois des Haies. Messire Abraham de Lavau prit fait et cause pour les fermiers et réussit à faire condamner ce Messire de Rougère qui fut obligé de vendre son domaine en 1727. L'acquéreur fut Messire Abraham de Lavau, qui devint ainsi seigneur des deux domaines réunis du Bois et de la Piardière, ce qui doublait ses biens et lui donnait le titre honorifique de seigneur fondateur et protecteur de la paroisse de Riaillé avec droit de préséance dans l'église. Il put en jouir jusqu'en octobre 1742, où il mourut âgé de 56 ans.

1743. Messire François de Lavau avait épousé Dame Marie Boutillier de la Ménardière. Cette bonne Dame, dévote à la Sainte-Vierge, fit construire à la Piardière en1743, une nouvelle chapelle dédiée à la Vierge Marie et dont on voit encore les restes. Ils devaient être considérés comme des bienfaiteurs de la paroisse de Riaillé, car ils furent choisis comme parrain et marraine de la petite cloche de l'église du poids de 615 livres nouvellement fondue. La cérémonie présidée par le recteur Messire Geoffray et ses deux vicaires s'était déroulée le 1er octobre 1741.

1751. Messire François de Lavau mourut laissant la place à sa veuve Dame Marie Boutillier comme tutrice de leur fille Demoiselle Marie Jeanne Françoise de Lavau. L'acte de tutelle fait ressortir les titres de la famille : seigneur fondateur de Riaillé, de la Piardière, Chevasné, Haut-Rocher, Pannecé et Teillé.

1765. Le 18 juin, Marie de Lavau épousa Messire Georges Elisabeth Luc de Bouëxic, chevalier, vicomte de la Driennaye en Saint-Malo-de-Phily (Ille-et-Vilaine), châtelain des Huguetières et Seigneur de la Vallée Caratel en Louisfert et autres lieux. Il ajoutait à ses titres celui de seigneur de la Cour du Bois ou seigneur de Riaillé. Il était le fils de Messire Luc de Bouëxic et de Dame Elisabeth de Vaucouleurs.

1772. En octobre la Dame de Bouëxic mourait laissant à son mari deux garçons, George Marie Luc et Prudent ainsi qu'une fille Elisabeth Françoise.

1773. Messire de Bouëxic habitait la Piardière ou le Haut-Rocher, mais il avait installé les bureaux de son administration à la Cour du Bois. Le 30 avril 1789, la nouvelle grosse cloche de l'église de Riaillé fut bénite, son parrain fut Messire Luc du Bouëxic de la Driennay, Seigneur de la Cour du Bois et de la Piardière, Conseiller au Parlement de Bretagne. La seigneurie et ses annexes disparurent avec l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, seul le domaine resta à son propriétaire.

[D'après Alfred Gernoux, article sur Louisfert, Ouest-France 27 février 1957 et "Riaillé et ses environs" page 26, n°134, année 1964 (Annales du pays Nantais - Société académique), Le vieux manoir de la Barre-Théberge aurait servi de lieu de  résidence aux de Lavau qui en étaient propriétaires. 

Ils possédaient aussi Caratel en Louisfert. Suite au mariage de Georges de Boëxic avec Marie de Lavau, ces biens devinrent la propriété de la famille de Boëxic qui ne l'habitait pas mais la louait aux Directeurs des Forges de Chahun.

Georges de Boëxic et Marie de Lavau eurent deux fils. Georges émigra et fut tué à la bataille de Quiberon en 1795. Prudent, qui n'émigra pas, servit dans l'Armée Républicaine et conserva les biens familiaux. A. Gernoux désigne Mme Montzonne née de Galland comme son héritière, ce qui est surprenant car la famille de Boëxic réside toujours à Saint-Malo-du-Phily et se souvient parfaitement de la vente de ses terres à Riaillé au début du XX° s.]

 

(Le Haut-Rocher ou Saint-Mars-du-Rocher)

Sur ce haut lieu fut construite une chapelle à une époque indéterminée mais très ancienne. Certains prétendent qu'elle dépendait à l'origine de Saint-Mars-l'Olivier devenu Saint-Mars-la-Jaille. C'est possible, mais non certain. Il y avait également un groupe de maisons paysannes appelées "masures" ou "tenures", mais deux grandes constructions dépassaient ces humbles habitations.

 

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Maison noble du Haut-Rocher en 2001

 

La première de ces maisons nobles s'appelait le "Buron des Haies", le mot buron désignait en vieux français une cabane, ce qui peut éclairer sur l'origine lointaine de cette maison. Pendant deux siècles au moins, elle fut habitée par les familles Dupas et leurs descendants.

1519. Gilles Dupas et sa femme Michelle Trichet

1555. François Dupas, il la partageait avec son frère Jehan

1575. Jehan Dupas s'y faisait appeler sieur de la Rivière

1605. L'occupant était Maître Jehan Dupas, sieur de la Rivière, fils ou neveu du précédent. Il semble qu'à cette époque la maison s'était aménagée. Elle mesurait 50 pieds de long (7,50 m) et avait deux grandes cheminées. Elle était couverte d'ardoises, avait une cour avec granges et étables, jardin devant et derrière. Elle avait de nombreuses terres et le droit important à cette époque d'avoir une garenne à "conilles" (lapins) et une pêcherie à anguilles au moulin Geffray sur l'Erdre.

1659. Renée Dupas avait succédé à son père. Elle avait épousé Maître Jan Lebourgeois. Le ménage habitait avec leur fille Perrine Lebourgeois qui était femme d'André Lepelletier. La maison ne s'appelait plus le Buron des Haies mais le manoir noble de la Rivière de Saint-Mars. C'était alors un grand logis, avec une salle basse, une chambre haute et un grenier avec escalier. Le bâtiment était complété par deux chaufferies, une boulangerie, une grande laiterie à l'ouest, une grange à l'est, le tout entouré d'un mur. Un document de 1661 donne une indication pour la valeur de cette maison. Le grand logis mesurait 31 pieds à 12 livres le pied, chaufferies, cellier, boulangerie mesuraient 60 pieds à 7 livres le pied, la grange faisait 32 pieds à 6 livres le pied et la laiterie 48 pieds à 7 livres le pied. Le tout valait 932 livres.

1663. En mars, Perrine Lebourgeois veuve d'André Lepelletier se retire au passage de la Poitevinière

1694. En septembre, le domaine appartenait à un prêtre le noble et discret Messire René Le Pelletier. Ce prêtre était rentré dans les ordres après la mort de sa femme dame Renée Rouvrage. Il avait deux filles Renée Marie et Jeanne Lepelletier. La maison s'était encore agrandie. De 31 pieds de longueur, elle était passée à 63 pieds et donc avait doublé de longueur. Elle avait Salle basse et cuisine, 2 chambres hautes, grenier, pavillon à l'ouest, de nombreuses dépendances, sur le devant une métairie avec 5 chambres. Elle était clôturée de murs avec un portail

 

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Château du Haut-Rocher au début du 20° s

 

La seconde maison noble de Saint-Mars-du-Rocher s'appelait la "Georgetterie". En 1527, on la décrivait comme couverte d'ardoises ce qui marquait son importance.

Elle avait ses dépendances, sa cour, son jardin, ses issues et était murée à l'entour. Elle joignait le chemin qui conduit de Herviou à la Chapelle-Saint-Mars, elle joignait aussi un certain Mathurin Deschalles et une famille Thébaud composée alors de messire Guillaume Thébaud qui était prêtre, son frère Gérard et leur mère Perrine Louet. Cette famille Thébaud habitait elle-même une maison noble couverte d'ardoises avec clôture murée, ce qui laisse supposer qu'il y avait alors trois maisons nobles sur le Rocher de Saint-Mars.

1527. La Georgetterie appartenait à Jehan Vallin marié à Jehanne Rebiou. Cette famille bourgeoise prospéra en ce XVI° siècle. L'un de ses descendants se faisait appeler sire Julien Vallin. Il avait gardé un grand enclos de terre, mais avait cédé la maison à une autre famille car lorsque le chanoine Messire René Vallin acheta le domaine de Chevasné en 1617, il dut racheter la maison ancestrale de la Georgetterie à Maître Christophe Hamon sieur de la Garenne et à ses deux beaux-frères Jean Briard époux de Catherine Hamon et Guy Briard marié à Marguerite Hamon.

1622. Lors de la prise de possession, il est signalé par un acte qui situe la maison à l'ouest des héritiers Dupas donc du Buron des Haies, touchant à l'opposé le taillis de Saint-Mars avec le chemin de la Piardière et le chemin de Herviou. Ce même acte nous vaut toute une énumération de champs, prés et taillis de l'endroit : les Perrières, le bois du Grippay, le Blanchard, le Grand Rocher, le petit Rocher, le pré Guillet, le pré de Vaux, le pré Robert, la pièce Hamon, la grande pièce, les Vignaux, le clos Roudiau, le Brilletay, la Rohardière, le Chatelier, le ruisseau des Fontenelles, la planche aux barbiers, Morischerel, etc.

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