Liste des officiers qui étaient les chefs du Maquis de Saffré, afin que le lecteur puisse suivre chacun d'entre eux  au  cours des évènements.

 

Responsables de région - dont Saffré :

 

D.M.R. (délégues militaires régionaux) :

Commandant WILLK, dit  «  OLIVIER», Français.

(Au cours de ce livre, on trouvera deux autres : « Marcel OLIVIER, qui n'ont rien de commun avec le commandant WILLK »),

Commandant BARTHELEMY, dit « BARAT » Français.

Capitaine RAGUENEAU, dit «ERARD », Français

Capitaine PAUL CYR,  Américain.

Lieutenant LEJEUNE (Radio), Français

 

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Liaison avec D.M.R. entre maquis Saint-Marcel et Saffré :

Sous-Lieutenant Jean-Pierre DAUTEL (1er prix de Rome), Français.

 

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Maquis de Saffré :

 

Commandant organisateur des huit groupes de Résistance qui furent à la base du maquis de Saffré :

 

LE DIOURON Briac, dit « YACCO »,  Français.

 

Sans officiers d'active «  YACCO »   du nommer officiers des hommes valables, dont :

GUIMBAL Maurice,  Sous-lieutenant de réserve, devint son     Adjoint.

AUBRY Constant, Adjudant-chef au Prytanée de La Flèche, devint Commandant de compagnie.

  

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(1)   Au cours de ce livre, on trouvera deux autres : « Marcel OLIVIER, qui n'ont rien de commun avec le commandant WILLK ».

 

 

MARIONNEAU Pierre, Gendarme (brevet de Chef de section), devint  Commandant de compagnie.

 

LOLLICHON François (Directeur de laiterie), devint  Officier d'approvisionnement.

 

NOBLET Joseph (Gendarme), devint Sous-lieutenant (Chef de section).

 

CROSSOUARD Paul, devint Sous-lieutenant (Chef de section).

 

RIALLAND Pierre (Chef de groupe de Joué-sur-Erdre) (Chef de section).

 

NAULEAU Joseph (Chef de section).

 

MÉTAYER Eugène (Chef de section).

 

GUIMBAL Hubert (Chef de section).

 

LAURENT Georges (Chef de section).

 

ROUX Emile (Chef de section).

 

CORGNET Lucien (Chef de section)

 

Sont venus après la formation du maquis :

 

GLAJEAN Philippe, «  dit Philippe »  (Second Maître de la Marine) en congé d'Armistice. Arrivé le 17 juin.

MERLET, « dit Morand », Sous-Lieutenant d'active. Arrivé le  25 juin. Tous deux envoyés par le mouvement « Libé-Nord ».

 

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Un Etat-Major s'est constitué à La Meilleraie-de-Bretagne à 17 km du maquis, dans la propriété du    « Touillon » appar­tenant à Madame LEDUC.

A la tête de cet Etat-Major se trouvait le Colonel DARIES . assisté de :

 

OLIVIER Marcel (Capitaine du S.N.U.C. international de Rugby et neveu de la propriétaire) ; ainsi que de plusieurs agents de liaisons, dont LEHO Louis qui fut au nombre des 27 fusillés du 29 juin.

 

Je tiens à souligner que plusieurs de mes camarades maquisards ont prouvé dans la clandestinité et sur les champs de bataille leur aptitude au commandement; et sont aujour­d'hui :

 

CROSSOUARD Paul, Colonel d'aviation.

 

MAURAS André, Commandant d'active.

 

MACÉ François, Capitaine de réserve.

 

FRABOUL Pierre, Capitaine de réserve.

 

Un nom que l'on ne peut oublier est celui de :

 

Denise ROCHETEAU (Madame LEvÊQuE), 17 ans à l’époque, laquelle malgré l'interdiction et les menaces des policiers nazis fleurissait chaque jour les tombes des fusillés du Maquis de Saffré au cimetière de « La Chauvinière ».

 

Afin que le lecteur ne soit pas étonné de trouver au cours de ce récit des détails aussi précis ; qu'il sache qu'à l'époque tous les documents ont été placés par mes soins dans des bou­teilles et placés auprès de bornes kilométriques ; et que, ainsi, à la Libération, après avoir brisé ces bouteilles, j’ai pu récu­pérer mes «précieux papiers ».

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PRÉFACE

 

 C'est le 12 août. 1944, lendemain de la Libération de NANTES, devant le monument aux morts, vers  lesquels allait notre premier hommage, que j'ai fait la connaissance de « YACCO ». Je savais seulement de lui qu'il avait joué un rôle éminent dans le combat clandestin et que son refus de s'incliner devant le vainqueur provisoire remontait aux premiers jours de l'occupation.

 

Dans « SOLDATS DE L'OMBRE »,  Briac LE DIOURON,  c'est son nom à l'état civil, vient à près de vingt-cinq ans de distance  de retracer son action et celle de ses camarades. Pour les jeunes d'aujourd'hui, qui refusent avec raison d'être des conscrits parce qu'ils entendent de se "donner" librement, son livre aura une valeur d'exemple.

 

Si, ce qu'à Dieu ne plaise, notre pays venait à connaître une nouvelle fois les circonstances où  « YACCO » s'est illustré, je ne doute pas qu'il ne se lèverait de nouveaux LE DIOURON pour rendre à l'ennemi la vie dure.

 

 

Signé: Colonel RÉMY.

 

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AVANT-PROPOS

  

Ce petit ouvrage est un journal personnel; ce qui revient à dire qu'if ne relate les faits que d'une manière fragmentaire. Je n'ai consigné sur le papier que les événements auxquels j'ai participé moi-même ou ceux qui  m'ont été directement rapportés.

 

Dans ces conditions, ce modeste travail ne saurait être considéré comme une histoire complète de la Résistance en Loire-Atlantique. Durant les quatre années sombres de l'Occu­pation Allemande, il s'est déroulé, dans ce département, notamment à Nantes de très nombreux événements dont je ne pale pas puisque je ne les ai pas vécus directement. Il est par ailleurs, des hommes dont l’action a été considérable mais dont je ne prononce pas le nom ou auxquels je me borne à faire une brève allusion pou la simple raison que je ne les ai jamais rencontrés ou que nos voies s'étant par hasard croisées je n'ai pas eu avec eux une collaboration véritable. Que ces hommes ne m’en veuillent donc pas.

 

Mon but en rédigeant ce journal, a seulement été d’apporter un double témoignage.

 

En premier lieu, j’ai voulu fournir un document modeste mais sans doute utile aux auteurs qui, dans l’avenir, avec le recul nécessaire à toute œuvre historique valable, entreprendront de tracer une large fresque de la Résistance de l’Ouest de la France. A ce propos, je formule le souhait que tous ceux qui se sont comme moi engagés dans le combat clandestin relatent les faits auxquels ils ont participé. Il est nécessaire qu'ils le fassent objectivement, avec le moins de passion pos­sible, sans chercher à majorer leur importance. C'est à ce seul prix que les spécialistes de l’histoire pourront avoir demain les instruments de travail nécessaires.

 

En second lieu, j'ai cherché, en, écrivant ces lignes, à montrer, à ceux qui me liront toute la beauté morale, toute la force d’âme impliquée dans l’insurrection populaire dont j’ai été le témoin. Les dévots de Vichy, les partisans de l’attentisme et de la soumission à la force brutale, les bien-pensants de toute espèce ont considéré avec mépris ce soulèvement d'hommes obscurs, mal vêtus, et sans armes. Ces humbles  combattants, qu'ils soient du Vercors ou du Mont Mouchet, de Saint-Marcel ou de Saffré ont cependant contribué à restituer à la France son authentique visage.

 

Ils  ont montré tout le potentiel de forces vives que peut porter en lui  le  peuple de nos villes et de nos campagnes. Ils ont, par' leur action illustré une règle  valable pour toutes les époques et, qui peut se formuler en ces terme : l’Histoire se 'fait moins par le  vastes plans stratégiques et les cogitations des théoriciens que par le mouvement  spontané des masses populaires qui  à certaines heures, n’en déplaise aux scep­tiques, sont conduit par l’Esprit.

 

J'ajoute que tous les actes que j'ai accomplis et que relatent les pages qui suivent n'auraient jamais eu lieu si je n’avais entendu l’appel du 18 juin 1940 et si je n’avais été porté par la  foi de ces militants passionnés de liberté et dont l’Histoire ne retiendra pas le nom.

 

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